Moins de contraintes et plus d’agricultrices et d’agriculteurs sur le territoire
Multiplication des normes et des interdictions, impasses agronomiques et techniques, sans parler de l’explosion des coûts de production, de la crise de l’énergie… La FDSEA et les Jeunes agriculteurs du Morbihan ont souhaité le jeudi 23 février, avant l’ouverture du salon de l’agriculteur, dénoncer le double discours de la France sur la souveraineté alimentaire. Les agricultrices et agriculteurs n’en peuvent plus !
Ils ont invité les journalistes à une conférence de presse sur Theix en prenant pour exemple l’actualité sur le risque d’interdiction du S Métolachlore et autres molécules et leur incidence sur les productions morbihannaises. Ils déplorent les interdictions sans solution. Quel avenir demain si les agriculteurs n’ont plus les moyens de travailler ? Quid de la souveraineté alimentaire de notre pays à l’heure où les éleveurs se séparent d’une partie de leur cheptel, où de nombreux agriculteurs arrêtent la production légumière… faute de solutions et de prix rémunérateurs ? Comment envisager le renouvellement des générations alors que 38 % des agricultrices et agriculteurs ont 55 ans ou plus dans notre département ?
Après avoir abandonné son industrie (plus de masques pour lutter contre la Covid- 19, plus de médicaments, plus de textiles, plus de sidérurgie, et bientôt plus d’énergie …), la France va-t-elle abandonner son agriculture et devenir dépendante de pays tiers qui ne respectent ni nos normes sociales, ni nos normes sanitaires et environnementales ?
Tous ensemble, ils ont demandé à préserver la souveraineté alimentaire du pays : « Laissez-nous vous nourrir ! ».